
NOTRE HISTOIRE
Né d’une prise de conscience quant à l’impact que notre communication peut avoir sur les milieux au début des années 2010, le projet BRAKASS voit officiellement le jour en 2015 lors d’un voyage (dés)organisé, marquant la rencontre de Paiter (Soël Briche) et Staiven (Franck Rouchouze).
Un voyage d’un mois au fin fond des Balkans à la recherche de carpes qui n’auraient, hypothétiquement, pas encore de nom.
Accompagnés d’un véhicule douteux, d’un équipement de fortune et sans aucune information préalable, les deux protagonistes, qui ne s’étaient croisés qu’une seule fois avant le départ, vivent une aventure humaine d’une rare intensité, scellant une amitié solide et faisant germer l’idée qu’avec un peu de concessions, il est encore possible de raviver certaines émotions que beaucoup croient perdues.
Mais la dureté de la vie rattrape les deux compères, et plusieurs événements les poussent à attendre la fin du confinement de l’année 2020 pour remonter officiellement en selle.
Cette fois, le plan est de descendre l’intégralité du Rhône français en canoë gonflable, chacun accompagné d’une centaine de kilos de matériel.
Une nouvelle occasion de partager une aventure hors du commun et de proposer une alternative à cette pratique trop souvent stéréotypée. #THE RHONE EXPERIENCE
Cette fois, c’est officiel, le nom BRAKASS est posé sur la table et le projet commence à être partagé. À leur grande surprise, ce qu’ils qualifiaient de délire entre copains séduit le public, et le nom BRAKASS devient sujet de conversation.
L’occasion est trop belle pour ne pas en profiter, et les deux protagonistes décident de mettre le doigt sur certains problèmes malheureusement trop récurrents dans ce milieu.
La division se dessine à l’horizon : certains adorent, d’autres un peu moins, et qualifient leur discours d’extrémiste.
En 2021, les BRAKASS repartent dans les Balkans pour terminer quelque chose qui avait un goût d’inachevé.
L’aventure est entièrement partagée sur les réseaux sociaux, et le public découvre un peu plus l’univers décalé des deux compères.
L’opération est un succès : les Brakass plaisent, tant qu’ils font les clowns et qu’ils ne remuent pas trop la merde. #OUT THE LINE
Hélas, une nouvelle fois, la vie grignote le temps libre des acolytes et le financement commence à devenir un problème, mettant en stand-by les projets (déjà nombreux) entassés dans leurs petites caboches.
Il faut alors trouver des solutions.
L’association BRAKASS ADVENTURE naît au début de l’année 2023, permettant de collecter des fonds à travers la vente de goodies pour promouvoir le projet.
L’opération est rapidement validée, ce qui permettra de repartir à l’Est de l’Europe, cette fois accompagnés de guest stars.
Une aventure incroyablement prolifique, vécue en compagnie de Dylan Boutry et Romain Combet, qui rejoindront officiellement le collectif Brakass l’année suivante, accompagnés de Damien Simonelli, fidèle acolyte depuis le début de l’aventure.
Petit à petit, le groupe s’agrandit et les projets semblent de plus en plus accessibles.
En juin 2025, le premier projet « solide » en termes d’équipement vidéo voit le jour.
Quatre semaines de road trip à travers la péninsule Ibérique pour capter un maximum d’images et dessiner de larges sourires…
À leur retour, l’une des priorités était de créer ce site internet pour exposer plus sérieusement leurs idées…
Voilà chose faite.
Affaire à suivre…

LES OBJECTIFS
Initialement absents, ils se sont transformés petit à petit en désir (un peu orgueilleux) de prouver aux personnes influentes qu’il est possible de partager notre passion commune d’une manière un peu plus raisonnable, en tentant de préserver les lieux de tournage.
Devenu le fil rouge du projet Brakass, le destin a emmené le groupe sur des chemins encore plus cabossés mais non moins nobles.
Des injustices, il y en a plein dans ce monde, mais certaines peuvent être atténuées. Mettre en lumière des problèmes communs, inviter le public à débattre et proposer des solutions : voilà un axe d’évolution qui coûte en énergie mais reste gratuit et accessible à tous.
Les sujets sont hélas nombreux, mais puisqu’il faut en choisir un pour commencer, pourquoi ne pas évoquer les différents problèmes de pollution de nos eaux, si fréquents sur le territoire ?
Pourquoi ne pas communiquer sur l’impact réel de la surpêche de certains endroits et les conséquences qui en découlent ?
Pourquoi ne pas participer aux campagnes de rempoissonnement des eaux aux cheptels vieillissants ?
Pourquoi ne pas s’intéresser aux raisons pour lesquelles les fraies des poissons fonctionnent de moins en moins, et développer des processus pour favoriser leur reproduction ?
Pourquoi ne pas relancer un mouvement solidaire visant à dépolluer nos berges de tous ces déchets dérivants ? Etc.
Des sujets en rapport direct avec la nature et le milieu halieutique, il y en a plein, et il est de notre devoir de participer, d’une manière ou d’une autre, à la préservation de nos coins de paradis.
Nous avons un peu trop tendance à oublier que la nature est fragile et que nos modes de vie sont aux antipodes de ce qu’il faudrait faire pour ne pas l’impacter.
La pêche, ce petit plaisir égoïste, dépend directement de son équilibre.
Alors si nous, pêcheurs, ne sommes pas prêts à nous investir un minimum pour l’aider… qui le fera ?




